samedi 26 février 2011

Les dépêches d'actualité

Une intervention de la police
Le 16 juin 2010, source AFP

Le 15 juin dans la soirée, après un coup de filet dans un salon de coiffure afro, boulevard de Strasbourg, la police a saisi un pistolet automatique, un fusil à pompe, 170.000 euros en espèces et 3 ordinateurs portables.
Un homme de 58 ans et son gendre de 33 ans ont été interpellés. Ils sont soupçonnés de travail dissimulé, d'abus de biens sociaux et de blanchiment dans des salons de coiffures africains.
Les enquêteurs de la direction du renseignement de la préfecture de police et du groupement d'intervention régional de Paris (qui regroupe police, douanes et services fiscaux) s'intéressaient depuis début avril aux activités d'un salon de coiffure du boulevard de Strasbourg. La gérante remettait, outre un loyer de 5.900 euros, une somme de 6.000 euros en liquide par mois via un coursier.
Cet argent était blanchi par l'intermédiaire de cinq SCI (Société Civile Immobilière), dont certaines étaient établies à l'étranger. L'une de ces structures possédait l'appartement occupé par le principal suspect dans le 3ème arrondissement de Paris et une maison de vacances à Juan-les-Pins.

Travail illégal :
15 salons de coiffure africains contrôlés, 14 en infraction
Le 19 février 2009 par AFP

Quinze salons de coiffure africains parisiens du 10e arrondissement ont été récemment contrôlés par le Comité opérationnel de lutte contre le travail illégal (Colti) qui a constaté des situations irrégulières dans quatorze d’entre eux, a annoncé jeudi le parquet de Paris.
Au total, ces contrôles opérés les 10 et 12 février rue du Château et boulevard de Strasbourg, ont révélé la présence de 37 salariés dissimulés dont 26 étrangers sans titre de séjour, a-t-on précisé de même source.
Outre les infractions au droit des étrangers et à la législation du travail, les enquêteurs ont également mis la main sur des objets contrefaits et d’autres susceptibles de provenir d’un vol dans un hôpital (patch antidouleur).
Quatre personnes, déférées au parquet le 12 février et jugées en comparution immédiate, ont été condamnées à des peines allant de 2 mois avec sursis et 400 euros d’amende à 1 an ferme avec mandat de dépôt et 1.600 euros d’amende. Trois autres personnes comparaîtront devant le tribunal correctionnel le 11 mai.
Parallèlement, des investigations sont menées dans le cadre de deux procédures ouvertes pour “escroquerie à la boule de neige” (selon laquelle les premiers investisseurs sont payés par les seconds, les seconds par les troisièmes et ainsi de suite).
Source : AFP

Association stop aux nuisances 10

Vivre ensemble dans les quartiers
Château d’Eau, Saint-Martin, Saint-Denis et Lancry

Habitants de ces quartiers, fatigués des nuisances causées par la monoactivité commerciale, notamment la coiffure, nous avons décidé de réagir dans le cadre d’une association apolitique et républicaine.

Nous voulons obtenir

- le nettoyage plus fréquent des rues ;
- la fin du système de racolage sur la voie publique ;
- le respect des horaires d’ouverture des commerces ;
- la verbalisation des nuisances sonores ;
- la fin des trafics illicites ;
- un retour à la diversité commerciale.

Regroupons-nous dans l'association Stop aux nuisances 10

- pour être pris en considération par la mairie et le commissariat ;
- pour pouvoir mener des actions en justice, si nécessaire ;
- pour retrouver un « vivre ensemble » harmonieux, dans le respect des droits et des devoirs de chacun.


http://stopauxnuisances10.blogspot.com/

lundi 12 juillet 2010

LES CHANSONS D'AMOUR



Les Chansons d’amour est un film musical français de Christophe Honoré, sélectionné en compétition officielle lors du Festival de Cannes 2007. Ce film a été nommé dans quatre catégories pour les Césars du cinéma 2008 et a remporté le César de la meilleure musique de film.

Synopsis Détaillé

Le départ
La première partie comporte six chansons. La première chanson est un duo entre Julie et Ismaël, avec la chanson « De bonnes raisons » dans les rues du 10e arrondissement de Paris, plus particulièrement le passage de la rue Gustave-Goublier, puis les deux amoureux continuent immédiatement avec « Inventaire » dans leur appartement du premier étage situé au 45 de la rue du Faubourg-Saint-Martin. Puis lors du repas de famille chez Julie, elle informe sa sœur que le couple fait ménage à trois avec une collègue de travail d'Ismaël, puis vient la chanson « La Bastille » pendant laquelle Jeanne raccompagne sa sœur Julie au métro Bastille.
Plus tard les deux amoureux et Alice continuent avec « Je n'aime que toi » sur le boulevard de Strasbourg.
Enfin la dernière chanson de cette partie est « Brooklyn Bridge » chantée par Alex Beaupain lorsque les deux compères sont dans la salle de spectacle l'Étoile de la rue du Château-d'Eau.

L'absence
La seconde partie comporte cinq chansons. La première chanson « Delta Charlie Delta » survient juste après « Brooklyn Bridge » Ismaël remontant la rue du Château-d'Eau et se dirigeant vers la Porte Saint-Denis. Viens ensuite « Se taire » duo entre Ismaël et Alice, « As-tu déjà aimé » est la 3 chanson de cette partie, cette fois-ci c'est un duo entre Ismaël et Erwann se déroulant dans l'appartement d'Erwann et de son frère au 51 rue Louis-Blanc.
Plus tard Ismaël quitte l'appartement de la famille de Julie intervient alors la chanson « Les yeux au ciel » durant laquelle le jeune homme longera le quartier de Bastille, puis y prendra le métro est descendra à la station Gare de l'Est.
Enfin la dernière chanson « La distance » se déroule devant le lieu de travail d'Alice et Ismaël.

Le retour
Cette dernière partie contient quatre chansons.
Elle est centrée sur la relation entre Ismaël et Erwann. Celle-ci prend de plus en plus d'importance dans le récit jusqu'au final sur le balcon de l'appartement qu'Erwann partage avec son frère.
La 1ère chanson « Ma mémoire sale » est une scène passionnée entre les deux tourtereaux.
La seconde chanson « Au parc » chantée par Jeanne la sœur d'Alice se déroule dans un parc (nommé en référence à celui de la Pépinière à Nancy… mais la scène a concrètement été tournée au Jardin des plantes)


http://fr-fr.facebook.com/pages/Les-Chansons-damour

DIVERTISSEMENTS LOCAUX







Vital'Quartier

Dès 2004, la SEMAEST s'est vue confier par la Ville de Paris, une nouvelle mission appelée Vital'Quartier en faveur du développement économique et de la diversité commerciale dans six puis depuis 2008 dans onze quartiers de la capitale. Certains quartiers sont touchés par la faiblesse de l'activité économique, d'autres par une mono-activité nuisible, porteuse de nuisances pour la vie quotidienne des habitants: disparition des commerces de proximité, bruit, pollution, embouteillages…

http://www.semaest.fr/semaest/www/cmsMng.do?ID_RUBRIC=286

http://www.semaest.fr/semaest/www/cmsMng.do?ID_RUBRIC=308&ID_PAGE=100

http://www.paris.fr/portail/pro/Portal.lut?page_id=9506&document_type_id=5&document_id=86438&portlet_id=23502

Dispositif d'action
Dans le cadre de cette mission, la SEMAEST s’est vu déléguer le droit de préemption urbain et s’est engagée à :
-élaborer des programmes de sauvegarde ou de restauration de la diversité commerciale,
-mettre en oeuvre des projets ponctuels et des projets d’ensemble, dans le cadre des groupes de travail locaux présidés par
les maires des arrondissements concernés,
-procéder à toute opération foncière ou immobilière nécessaire à l’exercice de ses missions,
-mettre en oeuvre toute action nécessaire à la gestion, à l’entretien et à la mise en valeur des locaux acquis
ou loués,
-procéder à la revente à terme des acquisitions et des réalisations effectuées,
-assurer un rôle d’impulsion des actions d’animation et de promotion en faveur du développement des activités économiques, des entreprises, de la création d’emplois,
-développer un ensemble cohérent d’actions telles que la recherche des regroupements de commerces de proximité, de thématiques d’activités, la définition d’une stratégie de location des locaux cohérente avec
les commerces existants et les besoins du quartier.
La SEMAEST assure par ailleurs dans chaque quartier une mission de veille, d’information et de promotion des locaux concernés.

La monoactivité lentement chassée

Sedaine-Popincourt (11e), Belleville (20e), Fontaine au Roi (11e), Gravilliers (3e), Daumesnil-Montgallet (12e) et rue Saint-Denis (1e et 2e). Ces six quartiers sont au coeur de la politique municipale de « lutte contre la mono-activité », qu’il s’agisse du textile, de l’informatique ou des sex-shops. Un an et demi après le début de la mission confiée à la société d’économie mixte d’aménagement de l’est de Paris, la Semaest affiche de timides résultats. Elle n’a, pour l’instant, installé que huit commerçants venus pour la plupart remplacer des grossistes.
Parmi eux, rares sont les commerces alimentaires qui ont choisi de s’installer dans ces zones où ils manquent pourtant cruellement. Les artisans (coiffeur, orfèvre, designer) sont pour l’instant plus nombreux. La Semaest a mis la main sur 66 autres commerces, qui doivent ouvrir après travaux. Nicolas Lefebvre, son directeur, insiste sur le caractère « innovant » de la méthode : « Cette fois, la Ville intervient directement sur le tissu commercial en se portant acquéreur de locaux. » Si le propriétaire refuse de vendre « de gré à gré », la Semaest peut faire valoir le droit de préemption que la Ville lui a délégué.
Enfin, une troisième procédure permet, via une convention, d’éviter la présence de certains commerces. La Ville n’a alors pas à acheter le local. Elle « maîtrise » son activité en faisant signer à l’acquéreur un protocole dans lequel il s’engage à ne pas installer un commerce « indésirable ». Cette procédure est appliquée dans 40 % des cas. La Semaest est dotée de 70 millions d’euros pour accomplir sa mission, étalée sur dix ans. Elle n’en a pour l’instant dépensé que 10,5 millions. Sophie Caillat

La Semaest loue des locaux « en bas de la fourchette » des prix de l’immobilier. Elle propose aussi des tarifs progressifs, avec un loyer modéré les premières années. Après dix ans, les commerçants pourront racheter le local.

© 20 minutes Sophie Caillat
Publié le 2 novembre 2005

Le bruit de voisinage et le bruit de comportement

La plupart des nuisances sonores sont provoquées par les cris et l’occupation permanent de l’espace public de la rue et à ses périphéries, de 10h00 à 22h00 voir plus tard, tous les jours sauf le dimanche, par le personnel et la clientèle de certains salons de coiffure africains.

Problèmes de bruits liés à la mono-activité des salons de coiffure africains :
5 salons de coiffure c’est un minimum de 50 à 150 personnes par jour dans la rue. Ce sont les conversations en groupe, les conversations au téléphone portable, certaines personnes se sentent obligé de crier au téléphone, c’est un trait culturel commun. Le problème ici, est que l’on ne peut pas ouvrir sa fenêtre pour avoir un peu d’air sans éviter ces bruits et ces cris permanents et insuportables.

Dans les textes officiels, la notion de bruit de voisinage dépasse la signification courante se limitant aux bruits produits par les “voisins”, et englobe les bruits de comportement, les bruits provenant des activités professionnelles non classées pour la protection de l’environnement, les activités de loisirs dont le fonctionnement normal est peu bruyant et les bruits provenant des chantiers.

Les bruits de comportement, également appelés bruits domestiques, correspondent principalement aux bruits inutiles ou agressifs de la vie quotidienne, provoqués, directement ou non, par les comportements désinvoltes de personnes.
La réglementation considère ces bruits comme gênants dès lors que ces bruits durent longtemps, sont de très forte intensité sonore ou se répètent fréquemment. Les bruits de comportement peuvent être répartis en trois catégories distinctes en fonction de leur provenance :
- Les bruits des personnes humaines (cris, fêtes, chants, musique, conversation de groupe)
- Les bruits résultant d’une chose dont on a la garde (tv, radio, hi-fi, bricolage, électroménager, voiture, scooter)
- Les bruits des animaux placés sous la responsabilité d’une personne (aboiements)


PROPOSITION DE VOEU :
L’AMELIORATION DES PRATIQUES DANS L’ESPACE PUBLIC
ET LE PROJET DE REAMENAGEMENT DE LA RUE DU CHATEAU D’EAU


Le conseil de quartier a pris la mesure des incivilités et parfois même des violences qu’atteignent les pratiques dans l’espace public, et qui engendrent des conditions difficilement supportables pour les habitants riverains : bagarres mettant en danger les belligérants, tapages fréquents, fonds sonore, densité de déchets alimentaires, organiques et toxiques, partage de l’espace déséquilibré rendant malaisé, voire désagréable, le passage des piétons et des cyclistes.

En outre, le conseil de quartier a exprime son inquiétude sur la situation de précarité d’un grand nombre de personnes qui travaillent et vivent une majeure partie de la journée dans la rue du Château d’Eau, entre le bd de Strasbourg et la rue du fg Saint-Martin. Il appelle l’attention des pouvoirs publics pour qu’ils cherchent remède aux formes d’exploitation du travail humain qui semblent s’être développées dans ce pôle hors norme, et qui suscitent un climat croissant de tension.

C’est pourquoi, ayant pris connaissance du diagnostic présenté par la commission Urbanisme et des suggestions qui le concluent, le conseil de quartier émet le voeu suivant, à l’intention du conseil d’arrondissement :

1. Respect de la loi dans l’espace public
Le conseil de quartier souhaite que soient développés les efforts entrepris par les services responsables du maintien de l’ordre public à l’encontre du racolage commercial et du trafic de drogue.
Il soutient la proposition d’une extension de la zone d’interdiction de consommation d’alcool sur le côté nord de la rue du Château d’Eau
Il demande qu’une mission de sensibilisation du CAPP (Centre d’Action pour la Propreté de Paris) soit diligentée aux côtés d’un renforcement du service régulier de la propreté.

2. Action sociale
Le conseil de quartier souhaite que des mesures soient engagées d’urgence pour toute action sociale d’accompagnement et d’insertion au travail des femmes et des hommes qui se trouvent actuellement en situation de précarité.

3. Requalification urbaine : projet de réaménagement de la rue du Château d’Eau
Le conseil de quartier souhaite que le projet d’élargissement du ou des trottoirs proposé par la mairie du Xème soit examiné dans la perspective des engagements visés ci-dessus, et que les phases d’interventions en tiennent compte.

4. Concertation et dialogue avec les acteurs et décideurs : une Charte d’Usage?
Il souhaite enfin que le dialogue se poursuive en ce sens, notamment en élaborant une Charte d’Usage suggérée par le commissaire du Xème.

Commission Urba cq CEL
Diagnostic rue du Château d’Eau http://public.me.com/isabelle.madesclaire/fr/
assemblée plénière du 7 avril 2010 page 7/7