mardi 4 mai 2010

HYGIENE DANS LA RUE





Aimer sa ville c’est la respecter et avoir un comportement civique c’est aussi jeter correctement ses déchets. La propreté c’est l’affaire de tous !
Les actions s’inscrivent dans le cadre d’une volonté municipale d’efforts partagés par chacun !


“Le geste propre c’est (se) respecter.”

- emballages de boissons perdus, papiers gras, débris de verre, mégots de cigarettes
- épanchements d'urine, vomis, déjections canine, crachats, extensions de cheveux
- consommation de boissons alcooliques et de stupéfiants
- Collage sauvage d'affiches et tags sur les murs



PARKING 2 ROUES : 1 an de trop !



Ce parking (réservé aux motos, scooters et cyclomoteurs) est une aberration.

Créé il y a un an, le parking 2-roues est une source de pollution sonore, olfactive et visuelle.

Du fait de sa largeur de 8m, il y a dans la rue Gustave Goublier, et notamment sous les arcades, un phénomène acoustique de caisse de résonance.
Le bruit du va et vient des motos et scooters, est amplifié par ce phénomène sonore. Pour les riverains comme pour les commerçants, le bruit routier venant des 2 boulevards occasionne une gêne réelle, mais n'est rien, comparé à celui d'un parking deux-roues, en bas de chez vous !!!

Situation stressante
Le parking 2-roues, c'est 24h sur 24,
7 jours sur 7.
Il n'y a pas de repos, pas de tranquillité.
On commence par le démarrage d'un fêtard à 3 ou 4 heures du matin, puis les départs au travail 7h-10h, le va et vient (non-stop) des coursiers (accélération ou freinage intempestif), le soir c'est les retours du travail, et dans la soirée, ce sont ceux, qui cherchent un place tranquille pour sortir au théâtre, aller au restaurant, etc. On finit la semaine par les "jeunes", mécanos du dimanche qui font des réparations d'un scooter récalcitrant !..
La plupart des bâtiments sont anciens (+150 ans), construits sur des poutres en bois, et si par malheur, un "gros cube" démarre dans la rue, les vibrations sont si fortes, qu'elles font trembler les fenêtres et le sol !..

L'été à Paris, il fait très chaud. Dans notre rue, Il est impossible d'entrebaîller sa fenêtre pour respirer, de prendre l'air, du fait des émanations et des odeurs d'essence, et surtout à cause du bruit !

L'hiver, c'est pire. Ce sont les moteurs qui chauffent sur place.
Vous sortez de votre immeuble et vous êtes pris à la gorge, par un atroce nuage de gaz d'échappement qui stagne dans la rue. Nos enfants se plaignent de maux de tête, sont fatigués par la pollution, et très souvent malades pour cause d'asthme, rhinopharyngite, rhinite, allergie à répétition, etc.

Les scooters qui n'ont pas trouvé de place dans l'alignement de la zone du parking s'étalent sous le porche. Combinés avec les ordures et les encombrants, il est impossible de passer sur les 2 trottoirs étroits (80 cm de large), qui sont quotidiennement bouchés !

Autre chose, les places étant "très chères", les scooters sont serrés comme des sardines, empêchant les services de propreté d'intervenir "au balais" pour ramasser de ce côté du caniveau, les déjections canines, les débris de verres des bouteilles de bière, les mégots de cigarettes, les pubs des boîtes aux lettres, et souvent les extensions de cheveux des coiffeurs de la rue, qui s'accrochent aux roues. Résultat, manque d'hygiène et mauvaise odeur stagnante.

Si vous arrivez du côté du porche, chargé de commissions, ou avec une poussette, il est très difficile de pouvoir trouver un espace pour accéder au trottoir. Explications :

Sous le porche, les détritus, encombrants, scooters bloquant le passage des trottoirs, vous êtes obligé d'emprunter la voie, dès lors, si vous souhaitez regagner le trottoir pour rentrer chez vous, il vous faut également trouver un espace entre le parking 2-roues, et les voitures en stationnement, qui sont collés pare-chocs contre pare-chocs. Mission impossible.












LE BRUIT ET L'ODEUR

Améliorer la qualité de l'air est un enjeu de santé publique, et parmi les gros pollueurs, un dont on parle rarement, c'est le scooter.
La pollution de l'air est déjà inquiétante dans le quartier, fortes émissions de Co2, avec un taux élevé de particules fines et benzène.

Un rapport récent de l'ADEME (Agence De l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie) pointe du doigt les mauvais résultats du scooter 125 cm3 sur le plan environnemental. Le boom des ventes de deux-roues 125 cm3 (généralement équipés de moteurs 4 temps à explosion) en milieu urbain ne va pas pour arranger pas les choses...
L'étude en question avait un objectif clair : comparer les émissions de gaz polluants (à effet de serre) de 14 deux-roues et 3 automobiles d'aujourd'hui sur un trajet urbain typique (Paris-banlieue) en heure de pointe. Alors que les deux-roues concernés affichaient des émissions de gaz en dessous des restrictions imposées par la norme Euro3, les autos elles étaient déjà au niveau de la norme Euro4 auto, en vigueur depuis le 1er janvier 2007. Quelles que soient les catégories des véhicules testés, le résultat est sans appel : si les deux-roues 125 cm3 ont mis en moyenne 2 fois moins de temps que les autos pour arriver à destination, ils ont rejeté en moyenne 10 fois plus de gaz polluants.

Les gaz incriminés sont plus particulièrement le Monoxyde de Carbone (CO) et les Hydrocarbures Imbrûlés (HC) : les rejets des scooters et motos étudiés dans le cadre de cette étude comparative étaient pour ces deux polluants au niveau de ce qui se pratiquait dans l'automobile il y a de cela 10 ans à 15 ans (entre 1992 et 1996). Incroyable!
L'étude ne portait d'ailleurs pas sur les 50 cm3 qui, on le sait, polluent encore deux à trois fois plus que les 125 cm3... Avec leurs petits moteurs 2 temps qui ne sont soumis qu'à la norme Euro2, ils font figure de mauvais élèves... Un retard écologique qui, on l'espère, trouvera son salut dans la généralisation prochaine de la technologie d'injection électronique, déjà éprouvée sur des modèles comme le Peugeot Jet Force...
On peut toujours se rassurer en se disant qu'à contrario, les motos de cylindrée supérieure à 125 cm3 polluent moins que ces dernières... Mais là encore, on n'arrive pas au niveau de la norme Euro4 auto. Un long chemin reste donc à parcourir pour diminuer les émissions polluantes des deux-roues à moteur à explosion... là où le scooter électrique offre un niveau de pollution 0!






GEOGRAPHIE DE LA RUE

La rue Gustave Goublier, commence au 41 rue Du Faubourg Saint-Martin, et se termine au 18 Boulevard de Strasbourg.

Sa longueur est de 80m, sa largeur est de 8m.
Voie publique, ouverte en 1827.
Précédemment, partie du Passage de L'Industrie.
Origine du nom : Gustave Goublier (1856-1926), compositeur.


Ces photos de Google Maps, ont été prises en 2009.
Vous pouvez constater (en zoomant sous les arcades) qu'il y a
encore et toujours, des déchets et des encombrants !
Et un groupe de 5 SDF, qui s'était installé pendant plus de 3 mois,
avec matelas et réchaud à gaz pour faire la cuisine.

L'ENFER AU QUOTIDIEN


Un trottoir est un espace réservé aux piétons de chaque côté des rues. Un caniveau et une bordure servant de limite avec la partie vouée à la circulation des engins.


Sous le porche, il est quotidien que les 2 chaussées soient bloquées par des scooters mal garés, par des amas de déchets ou des encombrants, il est impossible de passer avec une poussette, il faut alors emprunter la voie.

Trottoir de gauche bouché par les ordures

Trottoir de droite bouché par un SDF


Les véhicules, et notamment les 2 roues motorisés arrivant à vive allure (parfois dans les 2 sens de la rue) sont une menace pour les enfants qui vont à l'école.