vendredi 9 juillet 2010

PAS VU, PAS PRIS

Depuis 5 ans, on observe une augmentation des tensions de la rue, de la montée des incivilités et des violences entre personnes des communautés, ajoutées à des conditions déplorables d’insalubrité, (notamment sous le porche, côté bd St Martin), et le parking à scooter (créé il ya un an) est une source intarissable de pollution sonore, olfactive et visuelle.


Espace réduit de mobilité

En raison des étalages excessifs de certains salons de coiffure africains, du stationnement des voitures et du parking pour 2 roues, des livraisons sauvages, des scooters arrivant dans les 2 sens de la rue, des trottoirs étroits, du mobilier urbain et des travaux de concessionnaires, la circulation piétonne est un problème quotidien, pour les personnes avec bagage, chargé de provisions, ou avec poussette. Elle est un enfer, pour les personnes à mobilité réduite, âgées ou handicapées.


La crasse appelle la crasse :

les déchets reviennent à peine le nettoyage effectué

De part son aspect sombre et caché, le porche (côté Fg Saint Martin), collecte toutes sortes de déchets. C’est une zone laissée à l’abandon, un trou noir. Tout y est permis tant qu’on est pas pris.

On y fume son pétard, boit sa bière, on y fait son pipi ou autre chose de plus odorant, les besoins de son chien, on y dépose ses poubelles et ses encombrants, et on y gare son scooter, à chaque jour, à chaque nuit, quelques soient les saisons.


« Cela fait des années que le porche est dans un état déplorable, observe une habitante du quartier. Entre les les déchets, les odeurs, c’est la catastrophe. Souvent, je n’ose même plus passer par là.»

Un point de vue partagé par tous les riverains, condamnés à passer sous le porche, dix fois par jours, le nez bouché.


Paradoxalement, le porche est classé et la rue sont une visite guidée du vieux Paris, mais qu’en pensent vraiment les touristes ?...


Le récent parking à scooters qui se trouve dans le prolongement du porche, et le stationnement de voitures sur le même côté gauche de la rue, rendent aux services de propreté, un travail de nettoyage très difficile. Le manque d’accés ne permets pas un nettoyage à fond durant la journée. Les monceaux d’ordures déposés sous les voitures, mêlées aux extensions de cheveux, provenant des salons de coiffure afro, s’accumulent quotidiennement.


De plus, il est une aire de repos où s’agglutinent “la toujours la même clientèle“ pour siroter leur bière, fumer ou passer leur coup de téléphone, ou simplement discuter en groupe.

Il est quotidien de retrouver des bouteilles de bières, des tas de mégots de cigarettes, des crachats, des papiers gras posés en équilibre sur les scooters, ou sur le toit des quelques voitures stationnées qui servent de banquettes provisoires...




Cet été : insalubrité, pollution et canicule.






























































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